Petit rituel température. Encore un petit 36.8° ce matin alors que j’avais 37 hier soir.
J’ai ensuite pris connaissance des infos.
108 nouveaux décès lors des dernières 24 heures selon le Directeur général de la santé Jérôme Salomon (déclaration du 19 mars au soir) soit 1,2 fois plus que la veille. Je ne note pas le nombre de cas puisque la politique française est de ne pas pratiquer de dépistage.
Les polémiques de la veille :
Muriel Penicaud a tancé vertement un syndicat du BTP qui avaient demandé à leur adhérents de cesser le travail. «Quand un syndicat patronal dit aux entreprises : « Arrêtez d’aller bosser, arrêtez de faire vos chantiers », ça c’est du défaitisme, a-t-elle martelé. On a besoin de tout le monde sur le pont.»
Je suis un peu énervé par ces discours martiaux. Au vu de la pénurie de masques et de tests de dépistage, je n’ai pas l’impression que l’équipe en place ait vraiment préparé cette guerre entre le 15 janvier et début mars.
Je déteste cette référence à l’Union sacrée dans la bouche de tous ces politiques qui sont en grande partie responsable de l’impréparation de cette crise.
Deuxième cas, les déclaration de Richard Ferrand au journal le monde
« Même si le terme [de cluster] n’a pas été utilisé, il ne s’agit pas de chicaner, nous avons bien eu un foyer épidémique il y a deux semaines, avant la trêve parlementaire. Des études épidémiologiques ont été menées pour savoir qui a fréquenté qui et remonter la piste afin de prévenir les personnes qui ont été en contact avec les malades. Aujourd’hui, la notion même de cluster a disparu puisque la phase 3 implique la circulation du virus sur l’ensemble du territoire. »
Donc, il y deux semaines, un foyer épidémique est détecté à l’Assemblée Nationale et on ne fait rien pour confiner ces gens là. Mieux, on les laisse rentrer dans la France entière pour répandre la bonne parole et continuer leur campagne électorale comme si de rien n’était .